Le soleil rend l’âme tout doucement
meurtri par l’épée du soir
dans l’étang de son sang
il se noie comme un enfant solitaire
bientôt la nuit entonne son chant funèbre
pour le repos de son âme
les nappes d’étoiles et la lune du ciel
viendront pour la collation
le sable sera enfer sur l’étendue du désert
le temps arborera son costume
le plus chic de deuil et de misère
j’emboiterai le pas à la lune
et nous marcherons sur le velours des nuages
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