Dans un profond sommeil j’ai humé l’air des champs
Galopant dans les herbes jusqu’au soleil couchant
J’étais à mille lieues de la terre des hommes
Au cœur d’un paradis ou je faisais un somme
J’ai gravi des montagnes pour tutoyer les cieux
Je vis le firmament à deux doigts de mes yeux
Et tout en observant cette voûte étoilée
Je sentis mes deux pieds soudain se décoller
Je descendis d’en haut sur un nuage bleu
Qui me laissa tomber à l’endroit de mes vœux
J’ai nagé dans les eaux de grande lassitude
En étant insoucieux de toute latitude
J’ai cueilli quelques fleurs pour en faire un bouquet
Récolté divers fruits pour m’en faire un banquet
Savourés allongé sur la verte prairie
Mais bientôt apparurent quelques intempéries
Je partis en bateau sur une île déserte
Où m’étaient à la fois ombre et chaleur offertes
Cette parcelle de sable n’est qu’imagination
Au milieu de ma nuit de pérégrinations
Je n’oublierai jamais ce long moment de sieste
Ces images en mémoire sont tout ce qu’il m’en reste.
©
Merci à ce talentueux maître des rimes de nous avoir invités pour ce voyage onirique
Je serais bien partie avec vous au pays de ses songes si bien décrit. La prochaine fois emmenez moi.
Je mets 5 étoiles par écrit ici.
Je n’arrive pas à le faire autrement.
Bonne continuation!
C’est super beau
Bien enraciné dans ta mémoire, ce rêve merveilleux prendra à nouveau son envol!
Je découvre un très grand poète qui sait écrire avec son coeur et avec ses yeux.
Ta verve poétique nous conduit beaucoup plus loin que Céline (Ferdinand et non Hugo Fray). Voyage en montagnes russes toutes fleuries. Je n’oublierai jamais du poème les images.