Son père disait qu’elle était bonne à rien et que son ex elle était mauvaise en tout.
Sa maman ? elle lui hurlait dessus, lui disant qu’elle parlait pour ne rien dire, alors que son oncle lui, était gentil, affirmant, qu’elle parlait de tout et de rien. Elle comprenait plus ou moins la Françoise. Plus tard, de moins en moins, son prof disait même qu’elle avançait à reculons.
Justement son ex, il paraît qu’elle l’avait aimé à jamais. D’autres disaient qu’elle l’avait aimé pour toujours et certains qu’elle ne l’avait jamais aimé .. Difficile de tout saisir quand on ne comprend rien..
Quand elle voulait comprendre et qu’elle posait des questions, son padré répondait ; -qu’elle devait plutôt la fermer avant de l’ouvrir, sa mère elle chuchotait ; -Ha c’est malin pour une chose bête comme ça..
Son nouveau copain, lui disait qu’elle était juste une illustre inconnue
un genre d’obscure clarté dans un silence assourdissant.
Maintenant dans la vie elle était capable du meilleur comme du pire et dans le pire elle était la meilleure.
Elle avait décidé de ne pas faire grande chose dans sa vie, mais des petites choses de façon grandiose.
Elle ne fera jamais confiance à personne, quand on lui dira c’est du sucre, elle saura que c’est du sel.
Et puis, elle savait bien, qu’on ne pouvait pas plaire à tout le monde mais quand elle voyait à qui elle ne plaisait pas, en fait cela ne La dérangeait pas…
Vous m’avez suivie ? Oui, bien sûr que non..
©Anne Cailloux
Magnifiques mots …sur des maux !
Je me régale de vous lire … ivre de vos mots … l’ivre des mots ♥
Surtout ne vous arrêtez pas …d’écrire vos maux avec vos mots Merci
Comme le dit Christian, il fut un régal de le déposer sur le site.. Merci anne pour ce phrasé
Ol
Ah la joie du paradoxe et le plaisir de l’oxymore. Un vrai petit régal apéritif pour début de soirée digestive… Bravo et merci Anne. Amicalement…