Elle était en pleurs et elle était hors d’elle
« Vous ne m’avez pas vue, vous m’avez ignorée
Moi qui cherchais vos yeux, là, dans la ruelle
Je me suis arrêtée et j’ai beaucoup pleuré
Je ne saisissais pas pourquoi vous l’avez fait
A moi qui attendais un peu de votre amour
Je suis restée sur place et comme pétrifiée
Tout est devenu noir, lors de ce triste jour »
Je l’ai bien regardée, l’ai prise dans mes bras
« Essuie tes yeux, mignonne, ne laisse pas fuir le temps
Ton jeune compagnon, lui, ne comprendrait pas
Que tu aimes l’automne à la place du printemps
Je connais la valeur de la belle saison
Où je croquais les fruits, riant à belles dents
Vivez donc la vôtre et aucune raison
Ne me donne le droit de troubler vos instants.
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Vivons à toutes saisons, merci de vos beaux mots. Anne
Depuis Ronsard que de poetes ont tenté de nous mettre en garde ! Helas, seul le temps sait nous montrer l’urgence d’aimer la vie. Mer i Brahim pour ce nouveau cri d’alarme.