VILLE ! TU CONJOINS NOS VOIX SUR D’AUTRES VOIES
Au salut de la nuit
S’avale le grand bruit
Sous la sueur du jour
Sous les lueurs qui courent
Parader sous la pierre
Avec soldats lunaires
L’érodant sur sa base…
Mai nul feu ne l’arase
La rumeur en sommeil
Ramène aux voix de veille
Qui creusent les lèvres –
Avec leur propre sève –
De ces bouches de rue
Paris reste leur bru
Qu’enlacent sans promesse
Leurs discours et caresses
Petit train de la vie
Comme tu ralentis
Dans la nuit qui t’écoute
Nul ne veut ta déroute
Mais le printemps venu
La misère est à nu
Aiguillons nos baisers
Sur tes voix plus osées :
Celles que tu demandes
Et que nul ne commande
Mais appelle à reprendre
Sans brûler toutes cendres
De nos tendres désirs
Aux nuits du souvenir…
Pâques Comptoir Voltaire
Nous vaquons sur ta terre
Et les yeux incendiés
Nous savons nous lier –
Sans aucune terreur –
Aux feux de la ferveur
Tant que la ville rappelle
Ici – toutes les ailes
Du plus luisant des soirs
Pour faire briller l’espoir
Merci Alain pour ce bel hymne à la vie parisienne qui veut vivre malgre les semeurs de mort. Insolente jeunesse que celle de Paris qui a déjà survécu à temps de révoltes, de bains de sang, de debordements de liesse aussi. ‘Dansons la carmagnole” sur le boulevard Voltaire , la Répiblique, la Bastille et ailleurs !
Superbe Alain !
Avec des mots simples, les maux et les émotions fusent et j’aime beaucoup la chute “Pour faire briller l’espoir”. . .
L’espoir, un mot que j’apprécie à sa juste valeur, symbole du renouveau et de l’attente du meilleur dans le pire . . .
Merci pour ce merveilleux partage !
Amitiés,
Alain