Passe le jour où nous pleurâmes
D’ignorer le trésor
Ancré au tréfonds de nos âmes
Comme en son secret port.
Passe le jour où nous songeâmes
Par quelque désespoir
A jeter nos filets, nos rames
Les voyant illusoires .
Dure le jour où nous croyons
Qu’au-delà ce qu’on sème
Rien n’est jamais dû ni perdu
Pour tous ceux que l’on aime.
Vienne le jour où nous crierons
D’être allé jusque à croire
Que le soleil à l’horizon
Se relèverait noir.
Vienne le jour où nous rirons
D’avoir comme oublié
Que chaque printemps est bourgeon
Enfantant un été.
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