VERS ON IQUE (à mon frère le proseur)
Si je soumets mes mots à cette gymnastique
Il se peut qu’il y ait un peu de génétique
Je préfère ça bien sur aux coliques néphrétiques
C’est pour dire mes maux mon choix thérapeutique
Ils ne possèdent pas la pureté romantique
De Musset ou d’Hugo, poètes académiques
Je les porte en chemin en guise de viatique
Ils me sont nourriture et j’en suis boulimique
Je dois faire cependant ici l’autocritique
De ces vers qui parfois peuvent paraître drolatiques
Il m’arrive de chercher la rime acrobatique
Pour servir le fond que je veux authentique
La forme doit servir du fond la thématique
Et si j’ai préféré parfois la poétique
C’est seulement qu’elle me semble plus concise et pudique
Mais je conçois que vous préfériez la mutique
Ne prenez surtout pas ma complainte au tragique
Elle ne voulait répondre qu’à votre humour caustique
Loin de moi de penser votre plume prosaïque
Et je respecte en vous le penseur éclectique
C’est comme problématique, ces vers humoristiques,
Mais en rien ils ne sont sarcastiques ou cyniques.
De manière fantastique, je rentre dans la rythmique
De vos vers en ique, et j’aime ce jeu de piques
Mes félicitations dithyrambiques…????
J’aime beaucoup ce poème, Véronique !
Joli moment de lecture…
Merci
Chantal