Au matin gris d’une nuit bercée de faibles pluies
J’ai vu cette frêle rose à peine éclose
Faible, sans bruit, lutter pour sa propre survie
Forçant la pose face au vent qui explose
Au matin trop lent d’une nuit sans aucun serment
J’ai vu l’oiseau ébloui tombé au pied du nid
Manquant encore d’élan pour aller de l’avant
Alerter d’un cri strident des ailes amies
Sur une branche ancrée une mince araignée
De son corps tissant le piège déjà naissant
Acharnée à sa toile pour l’appât préserver
Et l’homme, être pensant, s’en va se perdant
Sans relâche, toujours, vers de bien futiles tâches
Aveuglé et sourd par la vanité qui l’attache
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Merci, votre remarque me touche. Et je penserai …. à l’occasion,, à me passer du e l’encore !
C’est un sonnet, je l’aime bien car il est chantant et pas ennuyeux ! Alors bravos
(hmm, tu peux supprimer le “e” de encore, en poésie)
Oui, le rythme est très prenant ; nombreux spécialistes
du sonnet devraient s’en inspirer, mais c’est peine perdue !
Merci