Sur une toile de nuit un ciel d’encre, se peint de miel framboisé le soir faisant, les pensées deviennent noirs désirs Ton corps plus chaste que ton ombre s’esquive dans des recoins obscurs les courbes de mon chemin suivent, s’accrochent à tes bourgeons mes envies virevoltent au gré de l’alizé convoitant ton ombrage visant ta conopée
J’explore ton terrain miné offrant mon feuillage secret à ta rébellion qui tombe en obsolescence ta vertu ne sera qu’évanescence
| L’Iliade se met en route mes sentiments évoluent en obsession l’endorphine coule en goutte à goutte sur une adrénaline qui s ‘éveille
je veux bien troquer mon âme contre ta vénération future je n’attendrais pas que ton bois soit sec… Ma voix pavlovienne te susurre que ton corps deviendra mon emblème
Je serpente le long de ton feuillage le long de tes soupirs à la conquête de tes terres Tes zones incertitudes flirtent avec les rayons de mon astre
Je vais émettre de douces vocales et t’offrir mes ramages de ses sonnets sans défaut ils te compteront mon plumage Quand le soleil couchant y laquera des tons d’ocres
tu rêveras de mes supplices sous ma langue qui deviendra hélice tu attendras mon délice.. Tu seras mon bien-aimé, jusqu’à mon extrême onction..
©Anne Cailloux
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Une nuit noire désir- Anne Cailloux
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De la belle ouvrage tout en sensualité et en beauté… fond et forme y sont on glisse on long des ligne comme en des draps de satin. Amicalement
De jolies formules qui produisent de belles images, merci!
Voilà une nuit de plus torrides à l’heure où le temps nous fraîchit. Merci pour cet embarquement pour une coquine Cythère et les bravos d’avoir rendu ses enchanteurs oublis avec autant de talent…
joli moment juste coquin, et plaisant de vos mots
merci Anne
Ol