Érato de mes errances,
Ta lyre accompagne mes stances
Quand ma plume vagabonde
Se promène autour du monde.
—
La tempête s’acharne sur moi !
Muse, chante-moi les exploits
De mon rafiot ballotté par les flots !
Est-ce de tout mortel le lot ?…
—
Ou m’est-il réservé ce sort ?
M’appelles-tu vers un bon port ?
Du confort moderne je m’éloigne…
Mais je vois que tu m’accompagnes !
—
J’entends ta lyre vagabonde,
Je vois ton visage dans l’onde.
Ce n’est pas seul que je suis poète,
Tu rends mes odes plus complètes.
—
Si je te tiens la main, femme,
Brille mieux la poétique flamme !
Elle naît dans la passion,
Cette divine inspiration !
—
Je connais bien sûr mon univers
Mais tu crées l’imprévu dans mes vers.
Pour moi-même je deviens surprenant
Quand ton monde m’est immanent.
—
Tu crées en moi la complétude
Qui dépasse ma solitude.
Sans écho le cri est trop court.
Sans Muse comment dire l’Amour ?
—
Comment dire l’amour de la vie ?
Sait-on partager des envies ?
Le poème devient moins sévère
Lorsque ta magie opère.
—
Par champs et bois que le soleil inonde
De couleurs, erre ma plume vagabonde.
Muse chante-moi le bonheur
De s’enivrer seul du parfum de mille fleurs !
—
Érato de mes errances,
Ta lyre accompagne mes stances.
Ma plume souligne ta vivacité
Et peut caresser ta fierté.
—
(21/3/2019)
—
Raymond Delattre
Bonjour Raymond c’est magnifique quand la femme vous inspire
Bon et doux weekend amicalement
Béa