Il faut que je vous parle d’exotisme
Un mot qui se meurt dans les consciences
Mais qui n’a de cesse de me tourmenter dans mon esprit
Comme mes mille pas au milieu d’un couloir mis en abyme
Le matin est un clair néant ou le renouveau
Trouve sa place qu’en nos actes
Et pour sortir de cette vision journalière
Nous avons nos astuces pour jouir de l’instant présent
Éclaire mes voies ô esprit qui résonne en écho
Dans mes entrailles en tiraillant des mots
Produit en moi des œuvres inspirées qui incitent au mérite
Fait en cette journée des nouvelles pensées que je ne saurais compter
Le voyage nous donne de l’attirance pour son expérience
Toujours inédite et avec parfois de mauvaise circonstance
Laisser son avenir sous la tutelle de l’imprévu peut donner des frissons
Mais ce désir qu’on aime chatouiller nous aide à franchir de nouvelles frontières
Des lieux lointains ou justes secrets, appelant à être trouvé
Rendant voyants les découvreurs qui ouvrent leurs yeux sur les alentours
Des cultures exilées de grandes civilisations qu’on ne pourrait comparer
Paysage pittoresque dissimulé dans un coin perdu entre la rose des vents
Avec une silhouette de sirène terrestre, ondulée par une forêt champêtre
M’amenant sans détour vers ton domaine avec envie
Quelle région oserait abriter sur sa surface tes plaines sauvages
Un univers tout à toi, inconnu et exclu de notre normalité
On passera alors de nombreuses aurores colorées ainsi que des décadences solaires
À vouloir décoder minutieusement ta carte si mythique
Nous cherchons ce qui existe même si cela n’est pas conforme pour la science
Elle est en extérieur de quelque chose qui l’accueille
Montrez-vous vigilant en gardant la sobriété comme éthique
Allez au bout de vos aspirations pour réussir avec mérite
Nous focaliserons l’horizon que nos jumelles frôleront
Pour espérer trouver une bande de paillettes d’or devant ce grand mirage bleu
La terre nous instruit de par sa nature, de la façon de la voir
Le nouveau monde est un modèle dont on espère découvrir une maquette
Un îlot perdu en pleine mer périlleuse et au bout du monde
On se fera refouler sur le navire par des vents colériques
En quête de moments inoubliables dont la pellicule reflétera une brève période de réalité
Ou l’on écrira dans notre imaginaire pour avoir quelque chose à raconter dans les livres d’histoire
Mais l’ennui aura sans doute raison de notre travail
Mis à l’eau comme un radeau mais à la moitié du boulot
Avec une envie de repos dans notre cœur
En se disant que demain nous guidera
Mais cela est un nouveau jour qui, lui, laisse encore des surprises
La crainte d’une mort sera la bienvenue après la diffusion de notre escapade
Un lendemain qui nous donnera toujours la même intention
Sera de refus que lorsque nous ne pourrions plus dire non…
Une prose ayant des comparaisons poussées, quelques morales, une particularité légère et profonde, des phrases travaillées et une envie d’aventure qu’on reporte en un jour nouveau de par ce qu’on va faire…