Dans la nuit sombre,
Un bruit lointain
se fait entendre
Tout d’abord, comme dans un souffle.
Un train qui passe,
tel un fantôme
provenant du néant,
il poursuit sa course.
Tel un éclair,
il passe, défie le temps et le transcende.
Jamais il ne s’arrête
et sa route est sans fin.
Elle est jalonnée
de mondes en perpétuelles mutations.
Il représente le passage
l’évolution perpétuelle.
Il fonce tel un bolide,
négocie les virages
sans jamais perdre le cap,
emporte tout sur son passage.
Il représente l’univers, en perpétuelle mutation
apporte le jour et la lumière
passe devant les gares en trombe
sans jamais marquer de halte.
Il surgit du néant ;
c’est le train-fantôme
Sans gare de départ,
ni d’arrivée.
Il crée le temps
mais en est en dehors.
Parfois, il fauche,
sur son chemin les importuns.
Jamais, il ne revient en arrière,
toujours en ligne droite,
il poursuit sa course,
infatigable.
C’est le train de l’univers,
la marche du temps,
L’image d’un perpétuel mouvement
celui de l’éternité.
Titre et illustration : N-k La Muse
Texte: Eric de la Brume
Le 10 mars 2018
Bonjour Eric très beau poème dans un joli métaphore
j’aime bien ces vers:
C’est le train de l’univers,
la marche du temps,
L’image d’un perpétuel mouvement
celui de l’éternité.
Bravo excellente journée
Mes amitiés
Fattoum.