Je suis un petit, un obscur
Je déambule nuit et jour
Dans les couloirs de ma vie
Presque livide, j’attends matin et soir
Ce métro lancinant
Qui distille pourtant
Sa part de rêveries, mêlée à la sueur
Et aux parfums bon marché
Je ne vous ai pas dit aussi
Les autres petits, les obscurs
Du lundi matin, sur le quai de la gare
Qui déambulent nuit et jour
Dans leurs vies pas chères
Qui rêvent aussi, parfois
De lendemains qui chantent
Faisant alors la joie, du capitalisme triomphant
Et dépensant le peu d’argent gagné si durement
Espérant surement un mieux aller
A un aller simple, pour le paradis
Pour les croyants du nord comme du sud
Je suis un petit, un obscur
J’irai un peu fatigué, demain matin
Prendre mon train …
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