un pauvre diable – Georges Cambon

Un pauvre diable, avait amassé une fortune.

Il jouait du violon aux portes du métropolitain.

Malgré les conseils avisés d’un banquier hautain

Il nourrissait des regrets en contemplant la lune!

 

Être riche,  n’interdit pas de croire aux cieux

Je pourrais écouter le chant d’une cigale comblée,

Mais tout individu est par nature suspicieux

Qui goûte au poison pour tromper sa nuit allée!

 

Voler un religieux  trop attaché  au sacrifice

Bousculer un magistrat totalement humanitaire

Tout me serait pardonné sans aucun préjudice

Quitte à célébrer l’impertinence  de notre Voltaire!

 

Ainsi, je deviendrai un grand prestidigitateur!

Qui lie son destin,  à une prodigalité amorale,

Risque de chuter dans une fosse  phénoménale,

Tant ébaubi est l’homme qui salue son flatteur!

 

©Georges Cambon

Nombre de Vues:

17 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.