Petite fable affable
d’après L’ordinateur & l’éléphant de J. Berthelot
Il faut pour ses défauts pallier,
En toute entreprise un allié !
Parce qu’il perdait la mémoire
Dans son coin de laboratoire,
Un ordi’ alla voir, infamie,
Un éléphant de ses amis :
« Aide-moi, je vais perdre ma place :
Puisque l’on dit que ceux de ta race
N’oublient rien, tu me souffleras
Si j’ai des trous. Goutte, on n’y verra ! »
Topant là, les deux firent la paire
Et agissent comme deux compères
Malheureusement pour le P.C.
L’éléphant est causeur à l’excès :
Il cause d’hier et de naguère
À tout propos, raconte ses guerres
Le passage des Alpes, les Romains,…
Et narre la jungle et ses chemins,…
De tout sauf des trucs, chose fâcheuse,
Intéressant les têtes chercheuses.
Leur tromperie faisant donc long feu,
Nos acolytes se font suiffeux
Mais les ingénieurs les jettent,
Hors de leur beau labo’ et sans pincettes.
Quelle morale tirer de ça ?
Je ne sais, n’étant point forçat.
Si tu en trouves une, bien lisse,
Porte-la au poste de police ;
Dans un an, elle sera sous ton toit…
Si nul ne la réclame avant toi !
© Christian Satgé – octobre 2016
Est- ce qu’il y aune âme dans un labo?? Trop de connaissances, parler d’hier quand on recherche le futur, pourtant, ce sont les anciens qui nous ont appris, bisous Christian
Cher fabuliste, qu’en est-il de ” la souris et l’éléphant “?
…si HANNIBAL n’avait pas eu cet animal, sa réputation aujourd’hui l’aurait conduit dans un trou de souris
Avec tout mon intérêt pour vos contes que vous publiés
Enfin, l’homme est l’animal de connivence, pour une cause perdue d’avance,
mince, une cause perdue pour des souvenirs qui ont suivi le même chemin..
mais les faits sont là!!
Bravo à vous Christian
Anne
Bonjour Christian quel plaisir de te lire ce texte à la fois grave et amusant par l’image qu’il nous renvoie
Tien donc un éléphant aïe l’ordinateur se sent bien petit
douce journée amicalement