Du temps de notre vie de bohème
Un jour très froid d’hiver au Canada
Nous décidions de visiter les chutes du Niagara
Et nous voilà partis sans plus de problème.
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Sur la froide route, longue et enneigée
Un jeune homme en quête de transport nous arrêta
Et en toute confiance nous l’avons accepté
Dans notre voiture il monta.
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C’était un jeune Américain
Prêt à retourner chez lui
Qui paraît-il avait loupé son train
Et sans hésitation nous lui disions oui.
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En ce temps lointain de ma jeunesse
Il était courant de s’arrêter pour un jeune égaré
Personne ne disait non à ce genre de prouesse
Cela s’appelait: aider.
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Après un peu plus d’une heure de trajet
Il nous demanda de le laisser là pour ce soir
Il savait comment continuer
Et tous nous nous disions au revoir.
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Ces jours sont depuis longtemps passés
Remplis d’inconscience et de confiance
D’accepter un inconnu sans se méfier
Et de repartir avec confidence.
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C’était une société d’un autre temps
Aujourd’hui perdue dans les méandres
De la vie des jours d’antan
Que maintenant personne ne peut comprendre.
“la peur n’évite pas le danger ” et les temps ont bien changé. Qui faut-il blâmer pour ces changements de comportements ?
Je ne saurais y répondre, mais je constate que plus nous communiquons plus nous nous ignorons.
Texte trés agréable à lire.
Bonjour Bernadette et oui autrefois c’était cela maintenant la peur la méfiance change le monde qui est entouré de gens dangereux aussi
Le bon vieux temps est bien loin hélas
douce journée je t’embrasse
amitiés
Béa