Un homme pleure. De Régina Augusto

Un homme pleure…

 

Allongé sur un banc sous le soleil ardent

Oublieux des passants un homme est là, pleurant,

Tel un pigeon d’argile, cible bien trop facile

Dans son cœur si fragile, elle a mis dans le mille.

 

L’Amour qui l’a touché et tant émerveillé

Qui lui a tout donné, y compris un bébé,

Au comble du bonheur dans cette amour douceur

Il le vivait sans peur, y mettait tant d’ardeur.

 

Et vint le désamour, elle avait le cœur sourd

Il n’eut aucun recours, il laissa libre cours,

À son indignation, frisant la déraison

Quand sa voiture marron vint heurter le camion.

 

Lorsqu’il reprit conscience la mort lui fit violence

La petite « Constance » morte en son absence,

Sa femme Éléonore et ses longs cheveux d’or

Avait quitté son corps, c’était un mauvais sort.

 

Allongé sur ce banc, l’homme pleure doucement

Et ses gémissements il n’en est pas conscient,

Sa souffrance est de celles qui se font éternelles

Et son âme chancelle tant « sa nuit » est cruelle.

 

Il ne lui reste rien, qu’un immense chagrin

Qui l’assaille le matin, l’accompagne en chemin,

Et cet homme qui pleure ne voit plus de lueur

Au tunnel de son cœur, il n’est plus que douleur.

 

Régina Augusto Auteure.

Texte protégé.

 Coeur solitaire

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Brahim Boumedien
Membre
3 novembre 2016 16 h 39 min

Certains évènements pénibles nous marquent, à vie ! On arrive parfois jusqu’à se culpabiliser alors que, cela ne sert à rien ; il faut reconnaître cependant que ce n’est pas facile ! Merci, chère amie, pour ce partage poétique émouvant !