Café Littéraire du Marais
Assis devant moi, il me contemple
ne disant mot, me regardant, tel Léonard de Vinci.
Il y a des silences plus parlants que des mots
des soupirs, qui s’écrivent dans l’ombre du corps.
Ses yeux ne me quittent, il me dévisage, il m’envisage
je fonds comme chocolat au soleil, Je deviens un pantin
accrochée par des ficelles et dans ses mains je tournoie constamment
sous un air d’un des sens.
Si vous me cherchez, je suis à l’ouest, à six mètres au-dessus du sol..
Son pouce se dépose sur la tasse dans une danse sensuelle
mes yeux ne quittent pas ses mains.
Ses doigts effleurent le bord
puis son index plonge dans la mousse
puis rejoint avidement sa bouche.
Le geste reste en suspens, le temps s’arrête sur une phalange d’index
Albert Einstein n’en croirait pas ses cieux..
L’âme de ses concupiscences a tranché les bords de mon cœur
sous son regard de braise, où je me consume d’appétences..
Les cris de sa passion segmentent ses yeux
d’un éclat, aux couleurs indomptées.
Vous allez pénétrer mon esprit sans y être invité
vous allez jouer de mon âme, au point de corrompre
que mon corps me pousse loin de ma volonté.
Vous allez gagner tout cela, sans jamais faillir.
Vous serez la matrice de toutes vos envies,
le ventre de mes tourments, les entrailles de votre folie
vous serez mon prochain voyage
vous me garderez dans une durée indéterminée
le temps que vous voudrez.
Fiat voluntas tua
© 2017 août – Anne Cailloux
Merci Anne beau poème.
Joliment conté, belle plume Anne
merci pour ta présence sur ce site
Oli
Très beau poème Anne.
Merci pour ce partage
Amitié
Chantal