un Constat d’évolution – Gerleg

UN CONSTAT D’EVOLUTION

Dans cette vie mêlée de rires et de pleurs
J’ai l’honneur je crois d’avoir fait ce que j’ai pu
Mais aussi, j’avoue, un peu ce que j’ai voulu,
Mais jamais le mal ne fut maître de mes heures.

Si j’ai marché la tête haute bien des jours
Parfois je fus vaincu avec le front bien bas,
Et si souvent le doute a trop freiné mes pas
J’ai su me relever sans avoir de secours.

De mes lourds silences forts comme des prières
Ou de mes longs cris en révoltes inutiles
J’ai vécu sans savoir une aventure utile
A ce qu’il fallait croire pour fuir les enfers.

Pour avancer dans l’empreinte de mon destin
Des épines pouvaient griffer d’une plaie vive
La connaissance de ces chemins qui délivrent
Que je ne pouvais voir avec l’espoir éteint.

Mais dès demain une étincelle inattendue
Peut illuminer mes ténèbres et mes craintes
Pour en faire un paradis où meurent les plaintes
Et chante cette lumière tant attendue.

Gerleg.

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