Le jour se lève et révèle ses prometteuses effluves
Le lac soudain apparaît, soulevant quelque brume
L’eau est calme aujourd’hui et avec le ciel tellement accordés
Un pêcheur en barque au loin élance sa canne affamée
Vers le large sombre humide qui regorge de mystères
Je regarde assommé ce paisible tableau clair
L’eau est calme aujourd’hui et avec le ciel tellement accordés
Un pêcheur en barque au loin élance sa canne affamée
Vers le large sombre humide qui regorge de mystères
Je regarde assommé ce paisible tableau clair
Je repense au passé quand je voyais avec Nadja
Cette même scène paisible, là où tout commença
Avec cet amour si fort qui nous rendaient si dépendants
Inondés tous les deux de son fort parfum grisant
Nous sortions alors, d’une longue nuit d’amour
Comme toujours épanouis souriants et heureux
Aujourd’hui ce tableau sous mes yeux, tellement beau
Pour d’autres malheureux, pour d’autres gens normaux
Ravive en moi cette torpeur perpétuelle
Cette tristesse que je pense éternelle,
las, mélancolique, sans aucun ressort possible
Je suis tellement triste sans elle
Lawrence Frel
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Un an plus tard, quelle relecture, quelle cicatrisation ?
Bravo poète beau et triste partage.
RIEN DE PLUS TRISTE DE VOIR CE QUE L’ON A DEJA VU A DEUX ET DEVOIR LE REVOIR SANS L’ETRE AIME.J’AI AIME VOTRE ECRIT. BELLE FIN D’APRES MIDI. IRIS