Cet Aïd est fade
Nous savons tous pourquoi
L’Aïd est malade
De tout ce qu’il voit
Il est tout comme nous
Perdu dans l’univers
Qu’il ne reconnaît plus
Cette terre entière
Il apportait la joie
À ceux qui nous sont chers
À la fin d’un bon mois
De jeûne et de prières
Il demande pardon
Et n’a pas l’air très fier
De n’avoir que le nom
En ces moments d’enfer
Les chevaux qui hennissent
Et les « barouds » d’honneur
Reprendront du service
Quand finira l’horreur.
B.Boumedien
(Poème écrit ce jour, 22 mai 2020, l’année où coronavirus (j’évite l’article, parce qu’il semble que l’Académie française décide de le « féminiser » en plaçant devant lui, l’article « la » au lieu de « le »), l’année, dis-je, où cette pandémie a forcé la porte de l’histoire pour s’y engouffrer, malgré le SOS assourdissant lancé par celle-ci.
BRAHIM, je vous félicite
d’avoir été si sincère dans ce beau texte publié en ce jour d’Aïd ! Merci !
Comme le dit si bien Christian, il reste la foi. Vous avez cette chance
de la posséder, je ne l’ai pas.
A bientôt, Amicalement, Simone.
Si la fête fut gâchée reste la foi… C’est-à-dire l’essentiel surtout quand les mots la subliment avec tact et intelligence. Amicalement.