Ma vie semble la mer
Vient un souffle léger
Et les songes amers
Soudain vont la rider.
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Les charges des éclairs
Font vagues déchaînées
Ma vie semble la mer
Aux abysses enchaînée.
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La tempête rage,
Je coupe mes chaînes
Décision sage ?
Je boucle mes peines.
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Un vide-grenier
De mes souvenirs
Paraît tout balayer,
Je change d’avenir.
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Tu étais blanc, mon nid,
Ouvert au ciel, à l’eau,
La lune sur mon lit
Faisait un blanc halo…
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Et je t’ai échangé,
Sans regrets, sans remords,
Pour vivre à l’étranger,
Cachant mon coeur, mon corps.
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Et les années passent,
Mon coeur en a pâti,
L’amertume me lasse,
Je la jette aux orties.
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Mère Métropole,
Tu m’ouvres grands les bras,
C’est la farandole
Du veau maigre, ou gras.
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Sans plus aucun remords,
L’argent s’est envolé,
Ou, il est presque mort
Là-bas, vers la mosquée …
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J‘ai retrouvé un nid,
Ouvert sur le ciel, l’eau,
Ô, il est tout petit
Mais il est comme il faut.
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J‘y convie mes amis,
Il m’en reste une main,
Les plus chers à ma vie
D’aujourd’hui, de demain,
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Sont nés d’un échange,
D’une transaction,
La vie est étrange,
On croit sans passion.
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Au numéro dix huit
Vivent mes deux amis
Après ma fuite,
Ils en ont fait leur nid,
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Et je suis heureuse
De les voir ici,
A fin malheureuse,
L’amitié voici.
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Tu es tout blanc mon nid,
Ouvert sur le ciel, l’eau,
La lune sur mon lit
Verse son pâle halo …
©s Gibert
Superbe poème ça rime bien bravo Simone
Bel après midi
Mes amitiés
Fattoum.
Bravo cela fut un plaisir de vous lire un bien beau poème en vers cours la force des mots
Amicalement Simone
Des vers comme un ressac qui apportent des embruns bien agréables. Merci pour ce beau moment de lecture.
Le choix judicieux des vers courts donne plus de force à la scène ici présentée : heureuse rencontre de la forme et du fond. Bravo et merci…