Je vous soupire depuis si longtemps que je suis marbrée de rouille ;
Votre présence, trouble ma ferveur les papillons fouillent mon ventre Le timbre chaud de votre voix me suis à pas de loup et me hante Votre parfum envoûtant me provoque des plaisirs, qui font rougir les anges. Je vous offrirais le doux pavot de ma bouche qui va endormir votre conscience ;
je vais vous murmurer des mots libertins qui feront jurer les diables. Jusqu’à la nuit des temps, vous rechercherez la saveur de ma bouche et de sa pulpe fraîche en fruit confit ; Vous recherchez mes tentations vespérales je prolongerais vos nuits pour des envies sans fin. Vos mains prendront la forme de mes hanches mes soupirs seront le refrain de toutes vos musiques Je vais vous mettre dans un état pire en corps dans un état.. à six mettre au dessous du sol Puis quand vous serez accroc, je partirai vos plaisirs seront insipides et sans tain puis un jour, je reviendrais, je vous….OUI. Mais il vous faudra me supplier : allez faites donc… ©Anne Cailloux 2018 |
Bravo Anne très belle chute inattendue, très beau poème
Douce soirée
Mes amitiés
fattoum.
Encore un très beau texte. Bravo et merci, Anne, de nous avoir donné à rêver…
quelle inspiration, joliment romancée
bravos Anne pour avoir osé ce partage
O