Trottoirs pervers – Anne Marie

Peut-être qu’un samedi

A l’ombre de la pluie,

Le trottoir brûlera la ville

Sous les pieds de ses filles,

Lassé de tous leurs pas

Et des talons fracassants

Le bitume insolent.

Peut-être qu’un samedi

Sous les réverbères,

Les hommes seront transis

De leurs plaisirs vulgaires,

Les mains sur leur face

Et le corps vouté

Sur le goudron gâché…

 

Anne Marie

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Elisabeth Lepage

Léli Zabeth (48)

Ecriture de toujours et surtout du dimanche. Papier, crayon en poche pour les petites illuminations du quotidien. Et puis les pieds dans les bottes sur une ferme en agriculture biologique. Quelques enfants, une maison de pierres, un environnement préservé qui m'enrichis. Des mots, des images, des états d'âme que je mets en vers ou pas...De la poésie de secours pour décharger le trop plein. Aucune pression, j'écris au vent...Aucune ambition, j'écris au temps...

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2 Commentaires
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Invité
28 février 2019 13 h 23 min

Bonjour superbe écrit

peut-être qu’un samedi
les enfants changerons
le monde sur les pavés maudits

douce journée je t’embrasse Anne