Un jour quelqu’un vint trouver le bon Socrate : « Dis-moi, que sais-tu des mots que j’ai appris Venant de notre ami ?!… Ça secoue la rate ! – Un instant, répondit notre homme d’esprit.
Avant de raconter toute ton histoire L’as-tu avant passée par les trois passoires ?
Il faut le filtrer au grand risque de faire Peines et chagrin à tous dans cette affaire. Premier tamis : as-tu vérifié Que sont stricte vérité toutes ces choses ?
Les propos en question, fit l’autre, morose.
Pour moi, ou plutôt genre nauséabond, Que ces paroles-là que j’ignore encore ?
Dit, est-ce utile que je le sache, au vrai ?!
Mieux en les ignorant, je te l’avoue ! » | Petite fable affable
Notre philosophe parlant comme un livre conclut : « Si ce que tu as, homme à bagou, À me conter en belles phrases subtiles N’est ni vrai, ni bon pour moi, ni très utile, Garde ta salive pour toi, je t’en prie ? » *** Face aux rumeurs et aux on-dits, fais bon prix De cette sagesse et fais, en bon-chrétien, Silence pour le bien d’autrui et le tien.
© Christian Satgé – juin 2017 posté le 02/02/2018 sur le présent site |
NB : Ce texte a été proposé et publié une première fois sur ce site à la date du 15 avril 2017.
Pour éviter un “doublon” malencontreux, à ladite date j’ai placé un autre texte « Sagesse Amérindienne » et laissé celui-ci ici…
Avis
Un commentaire sur ce poème a été estimé comme méprisant, et donc indésirable
Plume de Poète
Belle et profonde fable merci Christian, belle soirée
Amitiés
Fattoum.