Tristesse
Joua sa mélodie en fougue,
Sa clef du sol interpréta sa fougère,
Mélomane, le jardin contempla sa fleur cantatrice.
La misère du temps broda,
Des dessins, sur le canevas du destin se faufila,
Les mots des maux gémissant,
Et sur l’arbre du temps se percha l’oiseau de là-bas.
Les réfugiés se bercèrent sur la mélodie,
De deux patries : la mère et l’adoptive,
Leurs cœurs brûlèrent de passion ardente,
Ils voulurent voir leur chère patrie mère.
Tristesse sobre observa
Le temps fut maussade,
Car l’amour quitta
Son propre nid légitime.
© Fattoum Abidi
19.8.2017.
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