Je profite des absents,
Et même aux heures éperdues,
Comme un levé d’espérance,
Un doux souvenir latent !
Je profite d’une porte ouverte,
Sur le monde à ma vue,
Comme un soleil en errance,
Loin, si loin de ma vue offerte.
Je profite des silences,
Qu’une fleur a laissé au vent,
Un jour, un matin, une odeur ;
Je reprends mes guenilles pour une errance,
Je profite un peu de ton parfum,
Abandonné par le temps,
Quelques minutes qui font notre heure,
Un peu de trace de toi en ce matin.
Je profite de la vie, par envie
Qui me rappelle tous tes désirs,
Quand j’ai ouvert mon cœur, dès que je te vis ;
Ces petits riens qui font tous nos plaisirs.
J’attends la nuit, pour te retrouver,
Au plus profond de ma mémoire,
J’attends la nuit, de mes pleurs lavés,
Tous mes chagrins du soir.
Depuis que tu es parti,
J’attends beaucoup de la nuit,
L’ouverture d’un autre monde,
Une danse dans une autre ronde.
© Hubert Tadéo Félizé 02-03-2015
Ah! Mon ami Patrice je découvre tard ce merveilleux poème émotionnel et sensationnel qui s’ouvre sur l’espoir. On hâte de te lire davantage
Mes sincères amitiés
Fattoum.
Tant de douceur pour des souvenirs qui restent
Tant d’amour qui manquent et la nuit pour faire vivre cela
Anne
Très beau poème, on est loin de la “Perverse narcissique” .
Très joli !
J’aime tout particulièrement ces vers :
Je profite des silences,
Qu’une fleur a laissé au vent
Merci pour ce très beau partage !
Les mots de votre coeur et de vos souvenirs résonnent comme une multitude de clichés merveilleux que nous dévorons à leur lecture.