Quand tu lis ce qui est écrit
Dans un livre et tu souris
C’est que ses pages t’on pris
Dans un moment non gris
Et le poète a une joie sans prix
Quand tu lis une élégie
Et battement de ton cœur réagit
C’est que ses vers sont magie
Qui allument mille bougies
Quand tu lis un quatrain
Et tu essuies tes yeux de la main
C’est que t’es un cœur humain
Qui partage la douleur de l’écrivain
Et ce dernier n’a pas écrit en vain
Quand tu lis un axiome
Où l’amour et la paix sont ses atomes
Et pénètre dans ton cœur ses arômes
Tu es femme tu es homme
Qui lutte avec le prosateur le pogrome
Quand tu lis un hymne goût de guigne
Et tu sens l’ivresse entre ses lignes
Telles celles que procurent les vignes
Et les yeux du cœur lisent et clignent
L’âme qui l’a gravé doit être bien digne
Aucun cœur n’est plumitif
Tant que ses vers sont laxatifs affectifs
Qui savent verser le positif
Dans tout autre cœur triste et dépressif
Dans tout esprit borné agressif
Aucune écriture n’est mauvaise
Tant qu’elle arrive à arracher punaise
Tant qu’elle rend une âme aise
Ce qui avive cœur n’est pas tire-braise