Contours songés sans qui je n’ai pied
Senteur fânée d’autant de genévriers
Instance tenace d’une ciguë de l’esprit
Violence loquace au jeu de laissé pris Désir, comme celui d’avoir et garder
Partir, si la fleur de croire devait geler
En un automne frugal arrivé trop tôt hélas
Tel un arum final qu’empoisonnant m’égare Oh ce fatum fatal qui finalement m’efface
Aux infatués d’une existence éparse
Ma seule pensée est de couleurs inflorales
De tons improbables d’être sertis sur pétales Ne me préservent qu’il me vienne, cela se puisse-t-il
Ce sort si téméraire d’un seul à seul pistil
Cet amour humain qu’étalant dans l’encre
J’espère lunaire et spacieuse, et non ce chancre Qui de nuits similaires tirent mon heur morose
Que de nuits si binaires m’attirent en leur heure
Que l’ultime pousse de mes fleurs de l’horreur
Leur soit infidèle et veuille rimer en prose. ©Ywan Cooper – Tourment Floraux |
Merci joli partage
Mes amitiés
Fattoum.
joli poème, merci
O