Et si demain, je devais atteindre la fin du chemin…
Si demain, je venais à tutoyer le paradis,
Ou faire s’entrechoquer les verres, en compagnie du Diable.
Si je ne vide pas mes poches sur la table,
Comment forceras tu ton destin ?
Comment endureras tu cette espoir anéanti ?
Mais tous les sacrifices ont un sens,
Car un Homme doit savoir mener ses propres batailles.
Sans jamais, tirer de trait sur le passé…
Tu devras accumuler les connaissances,
Pour brûler les plaies qui te tiraillent.
Et avoir assez de cran, pour pouvoir vivre sans regrets…
Malgré avoir défier ce grand vide au fond de moi,
Malgré les illusions d’être toujours là,
Les vendeurs de merveilles, étaient submergés par ma peine…
Je me suis réduit en cendre, en dansant avec la mort…
Les souvenirs subsistent, impossible de haine.
La vie a fait à rage, au gré de la beauté des aurores…
Je n’ai même pas vu passer ma vie, j’me suis pas vu vieillir.
J’ai l’impression d’être né hier, dans le chaos des univers…
Je perçois le murmure de ce bruyant brouillard,
Qui me dit que le ciel a ton regard.
Je voulais simplement te dire, que moi j’ai garder ton sourire.
Ton sourire, qui vaut la Terre entière…
©Dorian Bilquart
merci pour ce partage magnifique digne de l’endurance de l’homme et son espérence
Très touchant, émouvant. Profond.
Le ciel a tout vu. Et il a pleuré aussi.
Il a ton sourire. Et il te sourit aussi, clément Et bienveillant.
Merci pour ce partage poétique décrivant une attitude héroïque pour récolter le sourire magnifique !