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Abasourdi de ce peu de temps
Me restant avant de Vous quitter ;
Que reste-t-il : la désillusion ?
Celle qui fuit l’espace hydratant
Promis à l’instant de la fusion
Où l’Espérance est perpétuité,
Où la Vivance se perd d’illusions,
Où l’Ecritur’ meurt de confusions.
Une plume égarée s’ennuyant
Brisant le silence de l’humour
S’est invitée un hier sans joie,
D’un vent sombre où plus Rien ne rougeoie,
Laissant nos mortes âmes-glamour
Se perdre sous laid démaquillant
D’une évanescence délavée
De cette espérance Ô dégrafée.
Regarde-moi, cette plume aspire
Ce Vent de misère, à étendre
Loin, cet état-d’âme d’oubliés,
À l’éblouir de ton voyagé
Qui parfois suffisait, imagé
Des instants reposés, habillés
De ces attentes, à réentendre,
À Te peindre, en l’âme-respire !
Cette plume égarée s’enfuyant,
S’est Ô perdue, se déshabillant ;
Observe-là ! d’envol, elle aspire
À repeindre d’une âme-respire
Brisant le silence de l’Amour,
Nos instants supposés pompadour,
Effaçant le chemin Nous fuyant
À se peindre, d’un Autan friand !

Oli ©Te Peindre
© (P)-11/05/16 à Karol (9p) *Kar07
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Te peindre ?! Oui, mais t’écrire aussi d’une plume éclatante et de mots délicats,
car l’écriture ne peut disparaître…
O, merci, c’est tendre
Mais TOI, peintre de l’instant de la beauté japonaise
portraitiste, aquarelliste
sache que la peinture reste, bien plus que les mots
qui se noient sous d’autres mots au fil des ans… siècles
Et pourtant les mots sont si importants; ils font rêver, penser, espérer et imaginer…
Les tiens, ta prose, tes poèmes, tes MOTS me font tout cela…