Tant que battra mon cœur encore
Je t’aimerai toujours aussi fort.
Chaque matin j’attendrai que se lève l’aurore
Et je dégusterai, comme un trésor,
Ce lever de soleil qui nous éblouissait.
A travers la fenêtre j’entendrai
Le chant si délicieux de la mésange
Tu trouvais fort étrange
Que les gens cherchent l’éternelle jeunesse
Mais ne se trouve-t-elle pas dans la prouesse
Ce besoin d’aimer comme à vingt ans
Au jour d’hui, comme une caresse
Je garde en moi de nos ébats, cette ivresse
quand vient se poser sur ma joue le vent
je repense à toi mon amour inlassablement
Qui m’a donné tant de joie
Heureuse d’avoir vécu avec toi
Ces moments qui nous sont propres
Je voudrais tant que tes bras m’enrobent
Et que près de l’oreille tu chuchotes ces mots
Qui me rendaient si heureuse
Mes tes lèvres se sont tues à tout jamais
Es tu heureux dans ce monde parfait?.
IRIS 1950
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