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Sur des rimes d’Hérédia (Pan)
Dites-moi Hérédia quels sont ces grands secrets,
Qui conduisent les vers aux larges avenues
Du génie parnassien et les portent aux nues,
Ne décrivant pourtant que récifs ou forêts ?
Vos mots me font l’effet d’un vin puissant et frais,
Et me mènent tout droit aux rives inconnues,
De l’orient lointain où soufflent dans les nues,
Des vents et des archets qui décochent leurs traits.
Passant arrête-toi et mets-toi à l’écoute,
De ces chants sans pareil qui coulent goutte à goutte ;
Ô antiques nectars qui abreuvent mon cœur.
Par ma bouche ravie c’est sa voix qui s’élance,
Fait taire l’importun et son rire moqueur ;
Le plus beau des Trophées se lit dans le silence…
extrait du recueil Gaïa paru chez Edilivre
http://www.edilivre.com/gaia-20ab8ecc05.html#.VQ780t5Nygc
Merci pour ce partage riche et fort !