Doucement, la vie défile.
Je tourne en rond comme le monde.
Les jours passent et je laisse
Derrière moi tous mes mauvais souvenirs ;
Je garde les meilleurs
Qui me tiennent à coeur.
Qu’aurais-je retenu et appris de la vie ?
Que dire sur l’existence, où nous
Ignorons la raison de toutes ces souffrances ?
Y a-t-il une vie après celle-ci ?
Faudra-t-il craindre où elle conduit ?
J’ai retenu que l’amour
Est plus fort que tout. Il peut nous
Protéger comme il peut nous détruire,
Fort et faible à la fois.
Il y a tant de belles choses que nous
N’avons pas su respecter, partager et protéger.
Le paradoxe de l’être humain!
Deux mondes
Qui se déchirent.
Être superficiel, vaniteux et orgueilleux,
Seuls les billets comptent à tes yeux.
La vie pour toi n’est qu’un jeu
Quand tu te moques des miséreux
Ou
Se battre, sacrifier ta vie pour des inconnus,
Lever le poing contre l’injustice
Et retrouver les droits de chacun.
Tout donner, même si tu ne possèdes rien,
Verser des larmes pour la destruction des sapins,
Des animaux perdus qui cherchent leur chemin.
Ces nuances
Tournent autour de nous,
Partagées entre le bien et le mal.
Malgré tout, dans la balance l’amour pèse lourd,
Les billets, aussi jolis qu’ils soient,
Volent au vent
Quand la futilité ne fait pas le poids !
Seul l’amour enrichit la vie et l’esprit.
Sacha Bailley, Editeur Publibook
Je pense avoir fait depuis longtemps le même choix que vous et je remercie chaque jour le ciel de m’avoir pourvu d’autant d’amour. Bravo.
L’argent peut tout acheter sauf l’Amour. Lui, il se donne. Je vois que vous en etes riche Sacha , tres beau poeme !