Souvenirs d’antan – Harmonia Messidor

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Il suffit parfois d’un vieux meuble, d’un vieil objet,
Une cuvette, un broc, un plumier, un encrier…
Et voilà la mémoire qui remonte le temps 
Et vous fait revivre de bien lointains moments…

Chaque chose avait une âme, une histoire,
Mais  lorsqu’elles sont cachées dans les tiroirs
On n’en voit pas l’importance, il faut vieillir 
Et avoir soi-même beaucoup de souvenirs…

Alors, toutes les histoires de famille 
Ressurgissent et reviennent à l’esprit :
L’horloge était l’horloge du grand-père
Hérité à la mort de son père

Horloge  qu’il ne fallait pas toucher
Qu’Il était le seul à remonter !
Et le magnifique buffet normand
Réservé à un de ses enfants,

Qui chaque année devait être ciré
Pour nourrir le bois et le faire briller !
Le verre de communion de grand-père Léon
Revenait à son filleul, le petit Raymond,

Et la jolie montre gousset, en argent massif, poinçonnée
Qu’il sortait de la poche de son gilet, était promise à René.
André le ” gougnafier ” à qui on n’avait jamais pardonné
D’avoir osé vendre  l’armoire de Salomé, la gentille mémé,

Armoire qui devait être transmise à la petite Eléonore
Pour son mariage avec le maire du village, le beau Victor.
Il y avait le trousseau de  tante Ernestine
Destinés à ses deux nièces – Denise et Martine

De jolis draps, qu’elle avait brodé à la main
Qui avait fait la fierté de sa mère,
A cette époque, petite couturière.
On ne dérogeait jamais aux traditions,
Il y avait quelquefois quelques tensions…

Les yeux remplis d’un voile de mélancolie  
Les anciens évoquaient avec  nostalgie 
L’époque ou les parents transmettaient aux enfants,
Les belles traditions, et les valeurs d’antan…
 
 

Harmonia.Messidor                                                     

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Harmonia Messidor

Harmonia Messidor (18)

Enfant, j'ai toujours aimé la lecture, elle me permettait de voyager et de pénétrer dans le monde imaginaire des auteurs... Très souvent, je redoutais la fin de l'histoire où la magie du récit s'arrêtait. J'avais besoin de vivre mille et une aventure : rêver, rire, souffrir... Les livres me passionnaient, j'aimais non seulement les lire, mais les toucher, les ouvrir, les refermer, et sentir l'odeur du papier. Ils furent mon univers et me permirent de découvrir un monde inconnu, qui allait très vite se transformer en nécessité absolue...

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Brahim Boumedien
Membre
26 janvier 2016 16 h 42 min

Merci, Harmonia, pour ce magnifique partage qui me fait penser à la maison paternelle du “bled”. Beaucoup de souvenirs et de nostalgie. Du coup, les vers du grand Alphonse chantent dans ma mémoire :”Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer” ? Merci encore, chère amie !