Sous le voile de la fatigue- Fattoum Abidi

 

Sous le voile de la fatigue

 

Sous le voile de la fatigue

Se cache la mort surprise,

Les veines plaident,

Des lassitudes protestent.

 

La femme chez elle peine,

Dans son bureau travaille,

Dans son association milite,

Chez le marchand on lui demande de l’aide.

 

La femme se consume

Comme une bougie éphémère,

Chez le boulanger on lui demande

De prendre ses baguettes toute seule.

 

La femme là où se trouve

Rend service,

Sa santé se dégrade,

On oublie souvent les droits de la militante.

 

Sous le voile de la fatigue

Se multiplient les cellules mécontentes,

La vie plaint sa fille sacrifice,

La mentalité patriarcale a honte.

 

Sous un quiproquo se cache

Le vrai sens d’une  sentence,

Vue sous un statut social soumis,

L’âme chevauche l’agonie.

 

© Fattoum Abidi

19.3.2019

Nombre de Vues:

21 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

4 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Invité
20 mars 2019 10 h 36 min

Un moment d’ inflexion d’avoir trop supporté, sans le mérite d’être reconnue autant qu’une personne exigeant plein d’égard, une plainte légitime au nom de toutes ces femmes qui souffrent sans se plaindre, bravo Fatto!

Philippe X
Membre
20 mars 2019 4 h 55 min

Où sont-ilz, Vierge souveraine ?…
Mais où sont les neiges d’antan !
Me souvenant de Villon et de sa ballade des Femmes du temps jadis “Dictes-moi où, n’en quel pays,” peut on trouver des femmes souveraines si ce n’est que sous nos yeux .
Il ya trop de noirceur en votre coeur pour espérer les voir ailleurs; J’ose espérer que vous êtes aimée comme il se doit , car dans ce texte la femme que vous êtes je ne la vois pas;.
“femme souveraine, je vous aime, resplendissante en votre majesté, c’est dans les yeux d’un monde qui en toute liberté vous laisse vous exprimer ” ……….je ne sais plus de qui sont ces vers, à votre encontre un peu sévères, n’ entachant en rien l’admiration que vous porte un Loup qui de vous voir ainsi amère, se désespère.