Sous le voile de la fatigue
Sous le voile de la fatigue
Se cache la mort surprise,
Les veines plaident,
Des lassitudes protestent.
La femme chez elle peine,
Dans son bureau travaille,
Dans son association milite,
Chez le marchand on lui demande de l’aide.
La femme se consume
Comme une bougie éphémère,
Chez le boulanger on lui demande
De prendre ses baguettes toute seule.
La femme là où se trouve
Rend service,
Sa santé se dégrade,
On oublie souvent les droits de la militante.
Sous le voile de la fatigue
Se multiplient les cellules mécontentes,
La vie plaint sa fille sacrifice,
La mentalité patriarcale a honte.
Sous un quiproquo se cache
Le vrai sens d’une sentence,
Vue sous un statut social soumis,
L’âme chevauche l’agonie.
© Fattoum Abidi
19.3.2019
Nombre de Vues:
21 vues
Un moment d’ inflexion d’avoir trop supporté, sans le mérite d’être reconnue autant qu’une personne exigeant plein d’égard, une plainte légitime au nom de toutes ces femmes qui souffrent sans se plaindre, bravo Fatto!
Où sont-ilz, Vierge souveraine ?…
Mais où sont les neiges d’antan !
Me souvenant de Villon et de sa ballade des Femmes du temps jadis “Dictes-moi où, n’en quel pays,” peut on trouver des femmes souveraines si ce n’est que sous nos yeux .
Il ya trop de noirceur en votre coeur pour espérer les voir ailleurs; J’ose espérer que vous êtes aimée comme il se doit , car dans ce texte la femme que vous êtes je ne la vois pas;.
“femme souveraine, je vous aime, resplendissante en votre majesté, c’est dans les yeux d’un monde qui en toute liberté vous laisse vous exprimer ” ……….je ne sais plus de qui sont ces vers, à votre encontre un peu sévères, n’ entachant en rien l’admiration que vous porte un Loup qui de vous voir ainsi amère, se désespère.