Sous la grève
Les cols bleus naissent de ses voyages
l’attrait des océans les font frémir.
Le vent attise le feu de leurs âmes
nos plumes s’envolent, laissant nos ailes orphelines.
Le vent viendra caresser
ces torses nus, offerts à la mer
pendant que les goélands draguent le port
à la recherche de quelques reliques de friture.
Les vagues épousent les rochers noirs
offrant une couleur bronze qui brille au crépuscule.
Souffle d’écume qui chante à ton oreille
Ses mers enfantent, de nouveaux passionnés.
Mes quatrains sont écrits entre deux vagues
assise sur le bord du bastingage.
Je me souviens de ce jour
j’ai entendu la mer chantée à ton oreille.
Viens et je serais ta sirène
mes ondulations remplaceront les vagues
mes mots susurrés à tes oreilles
te feront oublier le vent.
L‘amour pour les océans
attise un vent plus fort que celui de mes envies,
tu es là, devant moi, mais déjà dans ses bras
Ces mers comme des barbelés t’exilent loin de moi.
La marée du soir est venue sur la grève
m’offrir un lot de consolations
des bris de nacre, brillant comme des bijoux
offerts par Poséidon lui même.
Le peuple des monolithes au loin
encadre les bateaux restant à quai.
Barbaresques que nul n’emprisonne
te voilà pris dans ses filets..
©Anne Cailloux
Anne, merci pour ce très beau texte aux senteurs d’air marin.
Bleu océan … Vous nous poussez sous les vents. Très joli
Merci, Anne, pour ce généreux partage poétique, d’une extrême beauté lyrique !
belle envolée sur les flots sur un air de sirène
Ol
De la poésie pure pour un voyage magnifique. Merci et bravo pour cette envolée sur les vagues, Anne…