Mon temps ici est désuet
De jours en jours
Rebondissent souvenirs et clichés
Rythme ordinaire des tambours.
Les camarades recyclent tard le soir
Le vin, les chips et les blagues de comptoir.
La fleur de tous les matins se fane
Jamais nous ne pourrons la revoir.
Le mouflon halète avant de s’assoupir
Crapahuté sur le flanc de la montagne
Elle aussi, somnole de manière féerique
Tandis que le soleil se cache derrière la campagne
Mon sourire est parti
Il est déjà trop loin
Car ici tout est dit, tout est gris
Sourire loin…
Prends-moi dans tes mains
C’est un oiseau migrateur
On ne peut le retenir lorsqu’il fuit
A la recherche de son bonheur
Ou même de sa survie.
Le temps est donc venu de partir
Il est déjà trop tard pour rester
Car tout comme mon sourire
L’hiver est déjà “escarbillé”
L’été nous a affiché ses séquelles
Et puis, de mon cher sourire, j’aimerais revoir ses ourlets
Revoir les raisons pour lesquelles
Je me languis de ses magnets.
OMM
Tendresse sur vos mots et vos maux bel écrit Eric
amicalement
Béa
Beaucoup de tendresse dans ses mots, maux ..
Très beau
Anne