De grâce, aimons les formes !
Je veux faire un sonnet aux plus pleines des lunes,
À ces gorges et ces poitrines dont Boudin
Peignait débordements et, mieux, bonne fortune
Qu’on voudrait attributs de boudins.
Je veux chanter la gironde en cette tribune,
Cette boulotte pour qui on n’a que dédain,
Dodue, replète mais pas lourde, en paladin,
La ronde méprisée, là, sans vergogne aucune.
J’adore les formes pulpeuses, c’est humain !,
Et l’ample qui s’offre à l’œil, pour pas une tune,
Que le bon Don Juan laisse au bord du chemin !
La générosité, qualité opportune,
Est, ici-bas, mise au ban voire en examen.
Non à ces squelettes plats comme une main !
© Christian Satgé – juillet 2014
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“Ce bon vieux mais pourtant pétillant Georges l’a chanté ” fi des femelles décharnées vive les Belles un tantinet rondelettes “.
c’est ce que vous, Poète ,vous nous rappelez dans cette féminité belle à regarder mais aussi à toucher.
Merci Christian c’est rarement qu’on vante une beauté divine telle qu’elle soit ronde, allongée ou autre. Serait-il par pudeur ou par manque d’attention ? Je trouve les magiques créatures méritent des éloges et des hommages, votre sonnet je l’ai bien aimé bravo pour votre sensibilité
Douce soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Merci Christian pour cet hommage à la ronde,à la grâce, à la dodue, fi de ces mannequins anorexiques au regard tristes, ! Vives les grassouillettes ! Amicalement
Merci d’aimer les rondes, et leurs rondeurs,c’est mieux que les sacs d’os. Bisous Christian
J’adore vraiment votre regard vif et souriant ! Je ne manquerai pas de goûter la palourde au boudin lorsque je me rendrais en Gironde ! Merci et, de grâce, continuez !