Horizon d’un crépuscule
Les ombres se déploient
De mes désirs, le soleil couchant les démantibule
Affichant sa splendeur pour raviver mes émois
Traçant son sillage dans les nuages déchiquetés
Les déclinaisons aux nuances mordorées se reflètent
Dans l’océan qui récupère des miettes
De ma peau de chagrin
Semant la solitude de mes matins
Qui obscurcit la mélancolie de mon quotidien
D‘un infini de ma féminité
Broyée par l’instabilité
De lignes évanescentes qui se croisent
Sans se rejoindre
Perdues, les virgules dans le ciel
Au souvenir de mes tremblements rappellent
L‘égarement de mon âme en quête spirituelle
La nuit s’abat tel un couperet
Je ramasse les ébauches de mes espoirs tracés
Sur les grains de sable de ma mémoire
Avant qu’ils ne soient pas happés
Par le néant des trous noirs
De mes songes éveillés
Dans une éclipse oculaire, je clos tes paupières
La pleine lune de sa lumière
Me guidera jusqu’à tes terres
Plonger dans ton hémisphère
Pour y déposer la poussière vermeille,
Cendre de mes merveilles, endoloris éclats
J‘éclairerai ton sommeil
Des prémices d’une aube acidulée
Qui éveille les coeurs que l’on croyait assechés
Substituant à la froideur la lueur frémissante
Des amants écorchés
De toutes les décompositions de matières
Peut renaître la beauté des amours délaissés
Pour peu que s’y prête l’atmosphère
Unicité des sens aux accents chamaniques
Fusion d’un instant, allégorie cosmique
De corps qui dansent avec les étoiles
Dans une ribambelle d’arcs en ciel
Sublimés par une connexion sans voile
Les planètes s’accordent au diapason
Pour une nuit promise à nos brûlants frissons
©2017- Nadège Gorek
jolmiment conté, et agencé
merci pour ce partage
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Oliver