Elle écoute des yeux, dans un monde sans bruit.
Elle lit sur les lèvres, ce que je pense tout bas.
Puis enveloppe et caresse les mots, que ses oreilles n’entendent pas,
Pour ne jamais oublier, le soleil des anciennes nuits.
Elle a si souvent entendue crier le diable,
Qu’hélas, elle reste prisonnière des souvenirs.
Le vent a si souvent hurlé à chacun de ses soupirs,
Qu’elle vit dans un brouillard de mélancolie, inexpiable.
Au hasard d’un regard qui transperce mon cœur,
Je ne veux voir le reflet de mon échec dans ses yeux.
Jamais son cœur ne sera remis à sang et à feu.
Qu’elle devienne fugitive de son malheur !
Mais son regard me fait renaître, il est rempli d’histoire.
Le feu de son regard a brûlé ma solitude.
Je crèverais toujours sous son charme méritoire,
Et jamais je n’oublierai son rire de cristal.
Lorsque tu seras au cœur des étoiles,
Que tu exploreras la galaxie,
Lorsque tu briseras ton silence, et troubleras ton repos,
Alors je serai saoulé de larmes, mais ivre de tes mots…
©Dorian Bilquart
J’aime beaucoup votre écriture, pleine de sensibilité. Marie
Très tendre
Anne