Fin des fruits mûrs et vendanges tardives…
Après le répit de l’été indien
Tombent toutes les feuilles maladives
Comme les glands et des pommes de pin.
—
Au premier jour, les défunts sont fleuris :
Novembre semble voué à la Mort.
Puis déplorons l’humaine boucherie :
C’est dix millions de tués qu’on honore.
—
La chasse est effrénée dans les bois.
On extermine certaines espèces.
Les arbres nus semblent mourir de froid :
La sécheresse les a mis en pièces.
—
Les feuilles tombent puis jonchent la terre.
Jaunes, rouges, brunes, multicolores…
Futur humus, elles seront poussière
Et la vie se nourrit de la mort.
—
L’animal doit tuer pour se nourrir.
Des champignons mangent l’arbre affaibli…
Et pourtant nul ne souhaite mourir !
Même pas la fleur qu’une main cueillit !
—
Le végétal mort peut se ressaisir.
En novembre que la forêt est belle !
En balade, quel plaisir d’y partir…
Loin des chasseurs et des meutes cruelles !
—
Aimons la Vie malgré les horreurs.
On souhaiterait qu’elle soit heureuse !
Corriger tous les défauts, les erreurs
Qui la rendent morne et non harmonieuse !
—
Le Grand Architecte de l’Univers
S’est-il trompé dans ses calculs savants ?
Ils restent toujours trop minoritaires
Les rêveurs de judicieux changements.
—
Pour corriger les défauts naturels
Et rendre l’humanité bien meilleure,
Il faudrait des changements culturels !
Changer par la politique est un leurre !
.
Le 13/11/2018
Raymond Delattre
Merci pour ce poème, je n’aime pas Novembre, ni l’hiver, mais il fat en passer par là pour arriver au retour du printemps. Bonne journée