Si je peignais la femme
Par ce regard faramineux
Les yeux et le front, étoiles et lune bercées
Dans les fontaines de sa chevelure bleue
Laisse près de mon tronc, le frais souffle versé
Me soulèver d’un idylle nébuleux.
Un cheveux au coin de la bouche….
Dans une voie lactée, alliciante d’amour
La toile éventée qui s’étale de sa sphaigne
Imprègne tes lèvres pour mieux qu’elles dépeignent
Leur rouge volupté, au lever clair du jour.
De l’épaule jusqu’au cou
Les reliefs aux secrets non presque résolus
Ont la hâte des longs baisers mièvres et pulpeux
De ces feux éteints, la braise encore évolue
En ce mouchoir charnel, fièvre et libidineux.
Droite et brillante comme un soleil, érigée
Dos au ciel aux formes callipyge d’une ombre
Exquise et divine, se tient au perigée
Celle dont le mystère fascine et la beauté dénombre.
Ce portrait
Des abysses inviolés de cette toile infâme
Planent des désirs nocturnes.
Cette esquisse qui pourrait peindre toute femme,
N’a de vérité que pour une.
A Le mat
Bonjour Aldrick
J’aime beaucoup ce texte nous offre une belle métaphore sensuelle
Doux et bon weekend
Béa