Seigneur, ne trouvant pas Ode
décrivant mes sentiments
je vous prie, ânonnez mes désirs.
Par cet écrit seigneur, à vous je me rends
Allant à la brume
Grande peine m’est venue
en ces heures mortes de vos absences
n’en pouvoir, ni ho, ni jo
J‘ai souvenance..
chevauchant votre destrier
Vous me chantiez pastourelle
de ses délices, à vos genoux je suis.
Oserais-je quémander vos mains ?
mander vos mots de si bon aloi
de votre lance, qui de mon cœur s’est percé
de vos sombres yeux embrassant mon sein.
Votre seigneur tient mes émotions en tourment
la jouvence de votre passion
vous offre mes droits seigneuriaux
vous offrant gabelle de mon corps.
Pourtant rumeur boiteuse se dit
que femme vous avez pris
Battre le velours avec ses coureuses de remparts
que nenni, il se peut.
Mon cœur ne sera pas félon
quand en croisade vous partirez
Ma cote de maille vous serez
contre les gueux courant sur les corridors
Dans la nuitée des vêpres
Le silence absorbe mes souffles d’amour
Peste soit ces rumeurs
nous ferons bonne chair et moult merveilles
Au printemps languit l’amour
et ses plaisirs éphémères sans parfum
Prude je serai, jusqu’à votre venue
Hâtez vous Seigneur, alors à Vous je serai.
©Anne Cailloux
Voilà un beau texte qui fleure le passé dans les mots et l’inspiration et le présent dans les émotions et les sentiments. De la belle ouvrage, Anne, entre écrits et sous-entendus, esquisses et et non-dits. Le plaisir y est et ne demande qu’à être retrouvé…
Génial écrit, que j’eus aimé composer mais différemment puisque homme je suis
bravo Anne
Ol