Son regard triste d’accuser
Reflétait la souffrance
Elle taisait son lourd secret
Malgré son innocence…
Elle eut aimé le partager
Mais son cœur voulait attendre
On ne livre pas ses pensées
A ceux qui ne peuvent les entendre
Il faut parfois de longues années
Lorsqu’il ne reste que des cendres
Pour guérir un pauvre cœur blessé
Il faut d’abord le comprendre…
© 2017 Harmonia Messidor
Enfant, j'ai toujours aimé la lecture, elle me permettait de voyager et de pénétrer dans le monde imaginaire des auteurs... Très souvent, je redoutais la fin de l'histoire où la magie du récit s'arrêtait. J'avais besoin de vivre mille et une aventure : rêver, rire, souffrir... Les livres me passionnaient, j'aimais non seulement les lire, mais les toucher, les ouvrir, les refermer, et sentir l'odeur du papier. Ils furent mon univers et me permirent de découvrir un monde inconnu, qui allait très vite se transformer en nécessité absolue...
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La sensibilité des autres soulage!
Merci pur ce texte tendre et touchant!
Le poète Jean Amrouche disait:
« J’ai dit ma peine à qui n’a pas souffert,
Il s’est ri de moi,
J’ai dit ma peine à qui a souffert, il s’est penché vers moi.
Ses larmes ont coulé avant mes larmes,
Il avait le cœur blessé ».
Adrien.