Savez-vous que vous me manquez,
que chaque musique me rappelle à vous
il n’y a point de cafés
qui ne signent vos rendez-vous
cette lettre est pour vous
parvenue par la poste des fous.
.
Elle vous dicte de ne pas me blesser
par votre sortilège, arpège de brasiers
envoyée pour vous vendre à vos lèvres
humide comme la rosée qu’écume ma folie.
.
Cette lettre est pour vous
puisée dans votre regard doux
qui canalise mes fantasmes
ou libère le vice de mes armes
la plume lourde de peines et de pertes
consume l’amer moment d’exulter.
.
Ma plume tente le démon de mes songes
qui revient sans cesse et qui me ronge
toutes mes cimes de tendresse, toutes mes pages:
vierges pages ressemblantes aux restes
qui dépendent d’une triste artère.
.
Je me suis libérée d’entre les sables mouvants
Ma plume existe là où je ne suis pas
ma plume hâbleuse de mots qu’elle ne fait que citer
Ma plume brûle ma passion et mime ses péchés.
Mon vice est un enfer oublié des paragraphes,
je suis zone dangereuse à éviter…
.
©Rochester Léocadie
Un texte superbe. Merci et bravo pour cet « aveu » offert en partage.
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