Je suis sans abri, ai tout perdu, mon emploi, ma femme, mes enfants que je ne peux plus voir. Pourtant, j’avais du travail, un toit et un salaire raisonnable, étais heureux, vivais en famille, ne faisais pas d’excès. Mais un malheureux concours de circonstances, un revers de fortune, m’a fait tout perdre : mon travail, et à partir de là ma femme et mes enfants. Aujourd’hui, depuis des mois, je suis à la rue, dors à la belle étoile, ne trouve plus d’activité. Jamais, je n’aurais cru ça possible, prenais ces gens pour des déclassés, tous paresseux et sans courage et me voilà réduit au même état. | Assis, à même le sol, comme eux, je mendie, fais la quête, dans l’espoir de recevoir une obole, un petit quelque chose pour survivre. L’hiver parfois, je suis transi jusqu’aux os, m’engourdis et pourrais un jour, ne plus me réveiller être plongé dans le grand sommeil. Parfois, on me propose de m’abriter dans un endroit chaud, un repas de temps en temps, avec les autres déshérités. Mais je me méfie, la propreté et l’hygiène ne font plus partie de la vie de beaucoup d’entre nous et, en plus de notre malheur, des maladies nous guettent. Je suis devenu un sdf, ai perdu toute structure, Un être sans plus d’avenir qui survit comme une ombre. |
Un cri du cœur pour ces pauvre sans abri
un texte émouvant
Amitiés
Hamid.