Sa seconde mort (Dizain à prélude et refrain)
Les flammes séquestrent la belle cathédrale
Qui abrite un récit d’une pièce ancestrale,
D’un amour utopique en chimère éternelle
Qui caresse la pierre au cordage du temps,
En ce profond chagrin d’une âme originelle.
Puis un jour le malheur arrive en contretemps
Notre dame en péril, c’est la fin d’une histoire,
Captivante et divine, en mourant sur les murs
De sa seconde mort, il reste l’écritoire,
Du grand Victor Hugo, lard aux refrains obscurs.
Béatrice Montagnac
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Noble d’âme, cette nef de pierre blanche a désormais été léchée par des flammes d’un enfer sure Victor aurait décrit bien mieux que nous. Bravo et merci Béa de vous être essayé à un exercice difficile, l’émotion étant trop récente et forte.