Rien ne presse ! Pourtant,
Lorsque viendra le temps
De tirer le rideau,
Le soleil, en cadeau,
Dardera sur elle,
Dépouille mortelle
Ses rayons lumineux
Pour un dernier adieu …
Ses mains parcheminées
Ne seront destinées
A aucun chapelet,
Si on se rappelait …
De lys la fleur blanche
Déposée sur son coeur
Lui rendrait hommage,
Avant son voyage.
Ce capiteux parfum
Embaumera sans fin
Son linceul, son corps,
Rappelant le décor
De grands bouquets tout blancs
De son appartement,
Pas de cérémonie,
Juste une harmonie.
Pas de lieu sombre,
Aucune ombre,
Toute l’éternité
Etant obscurité !
Elle sera meurtie
Pour ses enfants chéris,
Espérant le bonheur
De vivre dans leur coeur.
S Gibert
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