J’ai l’écriture qui chavire
C’est difficile d’écrire
Je connais parfaitement la vie
Mais pas les dictas de la poésie.
Source et pluie, larmes fleuries
Mes pétales s’ouvrent à la poésie
Avec mes vers écrits par instinct
Du bonheur jusqu’au chagrin
Parfois, je doute de mes souvenirs
Ma plume alors se met à rire
Quand j’entrelace l’alphabet
Pour en faire des mots concrets.
Il faudrait me prêter ta mémoire
La mienne s’est enfuie un soir
Quand je me suis cassée la tête
Sur des carreaux tout bêtes.
Il y avait des orages et des silences
Je faisais quelques pas de danse
Je mettais ma vie à l’abri
Pour ne pas que je m’oublie.
Je ne suis ni triste ni en colère
Ainsi va la vie des trouvères
Je jongle avec les lettres en solo
Comme l’air du temps sur ma peau.
Mes mots éclaboussent le papier
Démaquillés, entremêlés
Comme je le sens, comme je le vis
Comme un air trop beau pour être travesti.
Devrais-je laisser ça à d’autres mains
A ceux qui connaissent le chemin
Je ne veux plus damner mes nuits
A chercher mes mots sans bruit.
@Fouzia
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Très beau
Merci, Fouzia, pour ce généreux partage !
Un belle invitation au voyage scriptural. Bravo te merci…